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    bastague, bastaque (hauban qui tient le mât sur l'arrière)    du néerl. bakstag, Ontleend aan Engels backstay [1626; OED], gevormd uit het bw. back, aback ‘achteruit, tegen’ en het zn. stay ‘stag steuntouw’, zie → stag. Het eerste lid back is onvertaald overgenomen, mogelijk omdat het werd geïdentificeerd als het eerste lid van → bakboord; zo ook in → bakzeil halen.

    bastaing, basting /ba.stɛ̃ɡ/ ou /ba.stɛ̃/ (madrier de résineux, épais et un peu large et servant à faire des solives)    Prob. altération, d'apr. les représentants de la famille de bâtir*, du fr. batten « solive, madrier » (1802, Monit., p. 1131 c. 2 dans Bonn.; v. aussi Mack. t. 1, p. 195; Barb. Infl., p. 18) empr. à l'angl. batten « madrier », terme de charpent. attesté dep. 1658 (Jrnl dans I. Mather, Remark. Provid. 52 dans NED). L'angl. batten est une var. de l'angl. baton lui-même empr. au fr. bâton*. La finale -ing. du mot fr. a peut-être été suscitée par l'orig. angl. du mot de base (l'angl. connaît aussi la forme battin NED); la finale -aing en est une altération (pour soutenir la prononc.), peut-être d'apr. parpaing*.

    bastringue, bastringuer    Orig. inc.; la finale du mot suggère une orig. germ. L'étymon néerl. bas drinken  « boire fortement » (REW3, no970a) fait difficulté, ce syntagme ne se trouvant d'apr. Valkh., p. 55 dans aucun  des grands dict. néerl. ou dialectaux, ce qui prouverait que, même s'il a existé, il n'a jamais été populaire. L'hyp.  d'un emploi p. plaisant. à partir de bastringue 2 a « machine à imprimer les toiles » (Sain. Lang. par., pp.  187-189) fait difficulté du point de vue chronol. : il est au contraire probable que le mot bastringue préexistant et  désignant la danse tapageuse a servi à dénommer la nouvelle machine en raison du bruit qu'elle faisait.