• PR > PU

    praline    La première recette aurait été inventée au XVIIe siècle par le chef cuisinier du maréchal de Plessis-Praslin, mais les preuves manquent. La praline belge a été inventée et baptisée « praline » en 1912, par Jean Neuhaus, confiseur belge.

    prame (navire, embarcation à fond plat)    Empr. au néerl. praam, de même sens (Valkh.).

     

    pucher (puiser avec le pucheux le sirop)    Forme normanno-pic. de puiser, de puits, du lat. puteus « trou, fosse », « puits d'eau vive », et « puits de mine »; pour expliquer la voy. rad., on peut supposer l'infl. du frq. *putti (restitué d'apr. l'a. h. all. putti).

    pucheux (grande cuillère en cuivre qui servait, dans le raffinage du sucre, à puiser le sirop)

    puchot (trombe, colonne d'eau qui, poussée par le vent, tourbillonne en renversant tout sur son passage)     Pucher, parce que ce tourbillon puche, puise l'eau. (Littré)

    purin    Mot dial., dér. de l'anc. verbe purer au sens de « s'écouler, dégoutter », v. purée, suff. -in*, déjà anciennement avec d'autres suff. puriel 1360 (Lille, ap. La Fons, Gloss. ms., Bibl. Amiens ds Gdf., s.v. purel), pureau 1457 (Reg. des consaulx, 1456-61, Arch. Tournai, ibid.), encore bien att. en pic. (FEW t. 9, p. 610a) et dans le Centre (Loire-Inférieure Anjou) sous la forme purot (ibid.).

    puy (Société littéraire ou musicale qui au Moyen Âge organisait des concours de poésie dramatique ou lyrique en l'honneur de la Vierge dans certaines villes du nord de la France. Le puy d'Amiens, de Rouen, de Valenciennes ; montagne volcanique : Puy de Dôme, de Sancy; bassin du Puy)  
        Du b. lat. podium « petite éminence » (vies. ds Forc.), proprement en lat. class. « mur très épais formant autour de l'arène de l'amphithéâtre une plate-forme dotée de sièges », du gr. ποδιον « petit pied », dimin. de πους, ποδος « pied ».
        2 par une évol. sém. obscure, soit du sens de « estrade » parce que c'était là que se déroulaient ces concours poétiques, soit du nom de la ville du Puy parce que la réputation de son sanctuaire amena plusieurs confréries du Nord à s'appeler « de Notre Dame du Puy » ou parce que les académies du Nord se seraient établies sur le modèle de celle du Puy, soit du sens de « montagne » par allégorie, un royaume des arts se devant d'être situé en hauteur « à l'endroit où le vulgaire ne monte jamais, faute d'ailes » cf. H. Guy, Adan de le Hale, pp. XXXIV-XXXVIII.