• Edition de Tintin en picard tournaisien

    JT FR3 Nord Pas-de-Calais - 06/12/1980 - 03min31s
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    Reportage à l'imprimerie Casterman à Tournai où sont imprimés les albums de Tintin en picard tournaisien. Interview de Lucien JARDEZ, traducteur et président du Cabaret Wallon à Tournai. En off, quelques dialogues en picard.


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  • Noël à Amiens

    Vivre en France - 25/12/1968 - 51s
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    La fête de Noël en Picardie. Un homme (un comédien) tout en buvant son café-goutte devant une cheminée, souhaite un joyeux Noël et du bonheur pour la nouvelle année en patois picard.


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  • Simons et la "coquille"

    Vivre en France - 25/12/1968 - 02min14s
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    Devant la statue du "p'tit quinquin", alors que les carillons de la cathédrale de Lille jouent l'air du même nom, SIMONS présente en ch'ti la "coquille" ou pain de Jésus, pain brioché qu'on déguste dans le Nord au moment de Noël dont la forme rappelle celle d'un enfant Jésus emmailloté. Il souhaite aussi aux téléspectateurs une bonne année, "bénache et al coyette".


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  • Mots bretons empruntés au normanno-picard.
    (source : Victor Henry, Lexique étymologique des termes les plus usuels du breton moderne, 1900)

    Les mots en fin d'article entre crochets représentent le breton actuel, tirés, sauf indication contraire, du dictionnaire Freelang [freelang.com/enligne/breton.php].


    Brañk, s. m., rameau. Empr. bas-lat. branca ou fr. normand branque. [brank(où)]

    Brennik, s. m., (aussi brinnik), bernache, pinne-marine, cymr. brennigen, ir. bairnech, gael. bàirneach, cf. le fr., et ag. bernekke > barnacle. Empr. bas-lat. *bernacula (en fait, il est difficile de savoir si le mot est latin, celtique ou germanique. Mais la dérivation par *bronn-ik « petite mamelle » est exclue par les formes gaéliques. Le mot a du beaucoup voyager. Cf. encore le Dict. Stokes, s.v. barennikâ), dimin. de perna id. [brennig don / brennig plat [br.wikipedia.org]]

    Brusken, s. f., fente de la croûte avant mise au four. Empr. fr. dialectal brèque « brèche », contaminé du précédent (Brumen, s. f., brouillard épais. Empr. fr. bretonisé brume). Conj. [bruzhunañ ?]

    Kabestr, s. m., licou, cymr. cebystr, vbr. cepister. Empr. lat. capistrum (d'où chevestre « corde », enchevêtré, et prov. cabestan). [kabestr [br.wikipedia.org]]

    Kakouz, s. m., cordier, tonnelier (terme injurieux). Empr. fr. ancien cacou, caqueux « lépreux », aujourd'hui cagot. [kakouz(ien)]

    Kampi, s. m., intérêt, usure. Empr. ital. cambio, « change, banque », lui-même du gaul. latinisé cambium. V. sous kemm. [kampi]

    2 Kañ, s. f. charogne, prostituée. Empr. fr. cagne « chienne » (injure). [karvan(où) / goann / gagn(où)]

    1 Kanol, s. f., canal, chenal. Empr. lat. canâlis. Cf. 2 kân « canal, tuyau, gouttière ». [kanol-vor (-ioù-m.)]

    Kantol, s. f., chandelle, mbr. cantoell, corn. cantuil, cymr. canwyll. Empr. lat. candêla (dont la rac. est sous 1 kann « blanc, brillant »). [kantol(ioù)]

    Kaol, s. m., chou, cor. caul, cymr. cawl. Empr. lat. caulis. [kaol [br.wikipedia.org]]

    Kaot, s. m., bouillie de gruau ou de mil. Empr. bas-lat. caldum pour calidum « chaud » (cf. esp. caldo « sauce »). [kaot(où)]

    Kaoter, s. f., chaudron, corn. caltor, cymr. caltawr. Empr. lat. *caldaria « chaudière », mais refait sur le type de kaot. [kaoter(ioù)]

    Kaouen, s. f., hibou (aussi kaouan), cymr. cuan, vbr. couann. Empr. bas-lat. cavannus (d'où chouan, altéré par étymologie populaire en chat-huant). [kaouenn(ed)]

    Kâr, s. m. : amour, amitier ; parent, ami (sens vieilli, cf. lat. carus) : abstrait de karout. V. ce mot. [karantez(ioù)]

    Karg, s. f. charge. Empr. bas-lat. carrica, d'où fr. charge. [karg(où)]

    Karnel, s. f., ossuaire, charnier. Empr. lat. (avec dissimilation de r en l) carnâria, pl. nt. pris pour un fm. sg. [karnel(ioù)]

    Karout, vb., aimer, cymr. caraf, ir. caraim « j'aime » ; rac. KAR, cf. lat. car-u-s « cher », al. hure, « courtisane », sk. car-u « aimable ». [karout]

    Karr, s. m., charrette, cymr. car, vbr. et vir. carr, gaul. latinisé carrus (d'où fr. char), celt. *kars-o- id. : cf. lat. curr-u-s « char », curr-ô « je cours », germ. *hors-a- « cheval » (ag. horse, al. *hros > ross, etc.) [karrigell(où)]

    3 Kas, vb., envoyer, porter, conduire. Empr. fr. (normand) casser = fr. chasser « pousser devant soi », du bas-lat. captiare. [kas]

    Kastréjenn, s. m., nerf de boeuf (aussi kastr tout court) : contient un radical gallo-lat. *castrum « pénis », qu'il faut sans doute reconnaître à la base du lat. castrâre « châtrer ». [kalkenn(où) / kastr(où)]

    3 Ker, adj., cher (dans les deux sens du fr.), mbr. quer. Empr. fr. (normand) quer = quer = cher. Cf. kàr et karout. [ker]

    Kouiñ, s. f., tourte. Empr. fr. ancien et dialectal : cugneul « brioche », coignel, cuignet, cuignot, cuignole, « sorte de gâteau », tous dans God. [kouign(où)]

    Diañtek, adj. innocent ; préf. 1 di-, et *añtek « tache », abstrait d'un ppe *anteket. Empr. fr. (normand) *entaqué « entaché ». Cf. tech. [diantech]

    Difloskein (V.), vb. éclater en morceaux. Empr. fr. ancien fruschier > froissier « briser », avec r > l et préf. 2 *di-. - Conj. [difloskein, rapproché du ouessant blosken, bloskenn par Dom Malgorn, Le breton d'Ouessant, Annales de Bretagne, Année 1909, Volume 25, Numéro 25-2, pp. 199-253 (persee.fr) ; bloskenn(où), pièce (terre, maçonnerie) effondrée (www.douar-nevez.fr/article-22232652.html)]

    Difourka, vb. débusquer, cf. diboufa. Empr. fr. ancien fourc « bifurcation » [d'un bois, d'un chemin, etc.], précédé du préf. 1 di-. [diforc'h]

    Difronk, s. m., sanglot ; abstrait du vb. mbr. difroncqa « s'ébrouer ». Empr. fr. ancien froncquier, fronchier « ronfler ». [difronk(où)]

    Eskammed, s. m., billot : contamination du bas-lat. scamellum « escabeau » et du fr. dialectal *escaffaud « échafaud ». – Conj [eskemmer(ioù)]

    Fank, s. m. boue. Empr. normand fanque « fange ». [fank]

    Fanken, s. f., sole : dér. du précédent (ce poisson s'enfouit dans le sable ou la vase). [fankenn [br.wikipedia.org]]

    Flak, adj., faible, fade. Empr. fr. (argot) flac « flasque ». [flak]

    Flôda, vb., cajoler, caresser : dér. de l'empr. picard flaud, « mou, flasque » (confondu en fr. avec flou). [flourañ]

    Frika, vb. écraser, froisser, mbr. fricaff. Empr. fr. anc. friquer (lat. fricare > frayer). [frikañ / frukañ / frigasañ]

    Frita, vb. frire : dér. de l'empr. fr. frit, frite. [fritañ]

    Furlukin, s. m., bouffon, charlatan. Empr. fr. arlequin (aussi harlequin), plus ou moins contaminé du suivant. [furlukin(ed)]

    Furluok, adj., volage, vagabond ; cf. f. breloque, freloche, fanfreluche, freluque, freluquet, etc. Empr. fr. populaire. [furluok [Favereau]]

    1 Gargaden, s. f., gosier. Empr. fr. ancien et dialectal gargate id. [gargadenn(où)]

    1 Garz, s. m., jars cf. fr. (picard) gars « jars ». Empr. fr. très probable, mais de toute manière étym. très indécise. [garz (girzi)]

    Gavlin, s. m. javeline. Empr. fr. Cf. le suivant.

    Gavlod, s. m., javelot. Empr. fr. ancien gavelot, lequel, à son tout, est celt. d'origine et paraît se rattacher au type gavl > gaol « enfourchure », mbr. gafl et gaul, cymr. gafl, vbr. pl. gabl-au « fourche », vir. gabul « fourchette », ir. gabhal, gael. gobhal, gaul. latinisé gab-alu-s « fourche de gibet » (d'où fr. gâble « fronton triangulaire allongé »), al. gab-el « fourchette », et cf. sk. g'abh-asti « l'envergure des bras » et lat. hab-êre « tenir ». [gav(e)lod [Favereau]]

    Goap, s. m., moquerie. Empr. fr. populaire (normand) gouap-er, et cf. fr. ancien guaber gaber « conter des bourdes ». [goap]

    Gward, s. m., garde. Empr. fr. ancien guarde, et cf. gortoz (« attente »). [gward(où) / gward(ed)]

    Gwaremm, s. f., garenne. Empr. fr. altéré guarene. [gwaremm(où)]

    Gwasta, vb. gâter, cymr. gwastio. Empr. lat. vastâre. [gwastañ]

    Gwé, s. m., gué. Empr. fr.

    Gwéré, s. f., échauguette, guérite : dér. du même radical empr. germ. *war- « garder » d'où nous vient aussi fr. guérite. Cf. gortoz (« attente »). [gwere(où)]

    Gwîl, s. m. larron de nuit, cf. mbr. gouilh, cymr. will « vagabond », corn. gwilleiw « mendiant ». - Etym. inc. (probablement simple sobriquet (William, Guillaume, etc.). Cf. Guillou « Guillaume » et guillous « ménétrier » (ou f. vielleux ?)). [cf. fleuve Vilaine = Gwilun / Gwilen]

    Gwiméled, s. m. vrille. Empr. fr. ancien gimbelet. [gwimeled(où)]

    Gwimm, s. m. regain. Empr. fr. ancien guaïm, qui est le second terme de re-gain, et cf. fr. pré guimaud « pré à regain ». [gwem / gwim localement, sinon ragain [Favereau]]

    Gwinka, vb. ruer, cf. ag. to wince. Empr. fr. ancien guenchir, etc., qui lui-même est d'origine germanique. [gwinkal]

    Gwinta, vb., lever, s'élever. Empr. fr. guinder. (Cf. le terme technique gwindask s. m., « levier, cric, cabestan », où le d régulier s'est conservé). [gwintañ]

    Lañfaz, s. m., étoupe, mbr. lanfacc. Empr. fr. (normand) lanfais < lat. *lânificium. Cf. aussi Bas-Maine lãfey Dn. [?]

    Loufa, vb. vesser : dér. de mbr. louff « vesse ». Empr. fr. populaire et dialectal, cf. provençal loufa et picard loufée. [loufañ]

    Loui (Cornouaillais), puer : dér. du précédent (*loufi > *louvi > loui).

    1 Louz, adj., malpropre, obscène. Empr. fr. ancien lous « misérable » ; mais cf. aussi loufa, loui, et 2 louz. [lous]

    2 Louz (Cornouaillais), s. m., blaireau : identique au précédent (puant).

    Mank, adj. manchot, mbr. manc. Empr. lat. mancus. [mank(ed)]

    Manek, s. f., gant. Empr. lat. manica. [maneg(où)]

    Maner, s. m., manoir. Empr. fr. ancien maneir. [maner [br.wikipedia.org]

    Merk, s. m. marque : contamination de l'empr. fr. ancien marque et de l'empr. fr. ancien merchier « remarquer », tous deux au surplus venus du germanique. Cf. 2 marz et merzout. [merk(où)]

    Merl, s. m., engrais de rivage, cf. cymr. marl (empr. ag.). Empr. fr. (picard merle) < bas-lat. margila (d'où al. mergel, ag. marl, fr. marle > marne), lui-même d'un gaul. marga. [merl]

    Moucha, vb. couvrir le visage. Empr. fr. ancien se mussser « se cacher », contaminé de mouchouer « fichu », autre empr. fr. [muzat [Favereau]]

    Mouza, vb., bouder. Empr. fr. ancien et dialectal (picard) mousse « moue » d'origine inconnue comme moue lui-même. [mouzhañ]

    Peñse, s. m., pièce de rapiéçage : paraît dér. d'une forme nasalisée de péz. V. ce mot; mais cf. fr. (picard) r'pincheu « rapiéceur  ». [peñsel [Favereau]]

    Pér, s. m., poire. Empr. lat. pira. [per(enn)]

    Pétiz, s. m., petit ver d'appât, cf. fr. (normand) pestiche id. Empr. bas-lat. *pasticius « appât », dér. de pastus « pâture ». Ern. [petiz(enn)]

    Pétoun, s. m., palourde soit un empr. fr. dialectal *pétonque (?). pour pétoncle < lat. pectunculus « petit peigne » (nom de ce coquillage). [peton(ed)]

    Peûk, s. m. bourrade, corn. et ir. poc « coup », gael. puc « pousser ». Empr. ag. ancien pukken > to poke, « frapper, pousser ». [peuk(où)]

    Plañken, s. f., planche. Empr. fr. (normand) planque. [plankenn (plenk)]

    Plusk, s. m., cosse, pelure, cymr. pl. plisg, ir. plaosg id : très anciennement altéré (p pour b), comme l'indique cymr. blisg et gael. blaosg, d'un celt. *bloi-sko- qui parait se rattacher au même radical que gr. φλοι-ὀ-ς « cosse », etc. (sous bléô). Cf. fr. ancien et dialectal (venu du celte ?) pluskier « épelucher » (God.), espelucher id. (Hatzf.). [plusk(enn)]

    Rokéden, s. f., veste. Empr. normand roquet = fr. rochet. Cf. roched. [rokedenn(où)]

    Sacha, vb., tirer. Empr. fr. (normand, picard) saquer ou espagnol sacar « tirer », contaminé d'empr. fr. ancien sachier « ensacher ». [sachañ]

    Skaota, vb., échauder, brûler, détremper, chauffer. Empr. bas-lat. ex-caldâre > fr. échauder. V. aussi kaot. [skaotañ]

    Skarn, adj. maigre, sec, décharné : abstrait d'un mot *skarn-et, qui correspondrait à un bas-lat. *ex-carn-âtus id. Empr. lat. [skarn]

    Skeûl, s. f., échelle, cymr. ysgol. Empr. lat. scâla > fr. eschelle. [skeul(ioù)]

    Skîn, s. m., rayon de roue, etc. Empr. germanique *skina « aiguille », d'où aussi al. schien-bein « tibia » (os allongé) et fr. eschine. [skin(où)]

    Sklisen, s. f., éclisse, attelle, spatule. Empr. fr. esclice. [sklisenn(où)]

    Skôp, s. m., écope. Empr. fr., lui-même empr. germanique. [skob(où)]

    Skôr, s. m., étai, étançon. Empr. fr. ancien escore > écore, altéré en accore « étai de navire ». ou bien empr. ags. *scor > ag. schore « étai » > fr. escore. Cf. cymr. ysgor « rempart », empr. ir. scor. [skor(où)]

    Staga, vb. lier, attacher, cf. cymru ystigo « persévérer » : contamination possible d'empr. fr. ancien (picard) at-taquer « attacher » et d'empr. ags. stic-cian, « attacher, s'attacher » (ag. to stick). – Conj. hasardée. [stagañ]

    Stagel, s.f., le filet de la langue : dér. du précédent. [stagell(où)]

    Takon, s.m., pièce de rapiéçage. Empr. fr. ancien tacon. [takon(où)]

    Teñsa, vb., réprimander. Empr. fr. dialectal tencer « tancer ». [teñsañ]

    Toul, s. m., chien de mer : abstrait d'empr. fr. touiller « barboter » [dans la vase] ; cf; toulen (proprement « mélange confus »). [touilh(ed)]

    Toulen, s. f., brume : dér. d'empr. fr. touille. V. sous toul. [touilhenn [Favereau]]

    Turkez, s. f. tenaille. Empr. fr. ancien et dialectal turcoises (tricoises). [turkez(ioù)]


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