préfixe péj. ca- Hyp. vraisemblable de W. von Wartburg dans Mél. Schuchardt 1922, pp. 116-125, qui distingue : 1) des mots en ca- résultant du croisement de deux mots sémantiquement voisins (procédé de composition tautologique fréquent dans la lang. pop.;...
Lire la suitesuffixe ma-/mar- : machuquer (meurtrir, contusionner), maguète (chèvre, jeune fille), marmouser (s'inquiéter)...
Lire la suitesuffixe ba-/bar- : balafre, baloufer (bâfrer), berlafe (morceau), berlou/barlou (louche, cf.it. berlusco), se berluer (se tromper), bernafrer (blesser), emberlificoter...
Lire la suitesuffixe lat. trans- > tré- : trécauper (prendre un chemin de traverse), se trécauper (se contredire), tréduire (traduire), trifouiller (fouiller en travers), trépasser (« passer au-delà »), trébucher (sur le subst. a. fr. buc « tronc du corps »), tréfiler...
Lire la suitesuffixe -ander/-ender (des part. futurs lat. andus, endus, cf. offrance) : tirander (tirailler), merlander (mélanger, de mêler), clapender (clapper, japper)...
Lire la suitesuffixe -chiaü (fr. -ceau) : monchiaü (monceau), caudronchiau (petit chaudron), ramonchiau (petit balais), cf. rue des Poissonceaux à Lille... au fém. -chèle (cf. ficèle) : harchèle (petit hart), brinchèle (petit brin), dringuelle, bachelette...
Lire la suitesuffixe -iche : caniche, barbiche, bourriche, pâlichon, pouliche, biche (?) après correction en -is : pilotis -i (anciennement -iche (lat. icius, -is en français)) : cassi (châssis), chute du ch final (finich > fini, "finis", bénich > béni "bénis", bouhourdich...
Lire la suitesuffixe -il/-ille : "A la série méteil, oreille, treille, corbeille, corneille, seille, le français commun oppose une série de formes avec i, telles que persil, til, chenille, lentille, étrille, faucille, alors qu'il eût pu éviter cette antinomie en s'adressant...
Lire la suitesuffixe -ise : franchise (anc. francheise), feintise (anc. feinteise), prison (proison), chemise (chemeise)... qui sont les formes normales pour un i bref latin (-ise (d'origine du nord, d'origine savante d'après Gaston Paris)/-eise (d'origine normande)...
Lire la suite-is : Le suff. -ëiz, réduit progressivement au monosyllabe -ëiz, -iz, -is, a pour orig. le lat. -aticiu. Le suff. a eu une productivité considérable en a. fr. : acolëiz, baisëiz, chaplëiz, defolëiz, froissëiz, meslëiz, poignëiz, tuëiz. L'orig. du suff....
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