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COR

cornard    1. 1269-78 cornair « sot, niais » (J. de Meun, Roman de la Rose, éd. F. Lecoy, 4779); 2. 1608 cornard « (mari) trompé » (Jean de Schelandre, Tyr et Sidon, éd. Anc. Th. fr., t. VIII, p. 103); 3. av. 1857 « muni de cornes » (Béranger ds Littré). Dér. de corne*; suff. -ard*.

coron    Ca 1200 coron « extrémité (d'un bâtiment) » ; 1877 « maison d'habitation de mineurs ». En a. fr., coron est propre aux dialectes du Nord (pic. et flam.); il s'est maintenu, dans les patois modernes, dans les mêmes régions, où il a connu une évolution sém. particulière. Le mot est diffusé en fr. par l'intermédiaire de Zola, qui l'a employé fréquemment ds Germinal.

corvette (néerl. par le picard)    Soit directement adapté, avec suff. -ette*, du m. néerl. corver « bateau chasseur » (Verdam, s.v.  corvenaer), dér. de corf, proprement « panier » d'où « sac à pêche; bateau de pêche » (De Vries Nederl., s.v.  korvet, v. aussi Verdam), lat. corbis, v. corbeille − soit, malgré le hiatus chronol. dû au manque de dépouillement  de textes techn., dér. avec suff. -ette, de corve (1709 ds Jal1), attesté sous la forme corbe « bateau de pêche »  (1520, Flandre-Hollande ds Gay), empr. au m. néerl. corf, cf. les dér. corvot 1476 (ds Gdf.) et corbette « petit  bateau ostendois qui donne la chasse aux pêcheurs sur la côte normande » (Mén. 1694).

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