tif Orig. obsc. Peut-être dér. de tifer, en usage dans qq. dial. aux sens de « parer, orner, habiller, arranger », et en partic. en wall. tiffé « coiffer » (1792, Ph. Aubry, Dict. du patois du duché de Bouillon, éd. A. Gazier ds R. Lang. rom. t. 14, p. 180; cf. Sain. Lang. par., p. 302), issu de l'a. fr. tifer « parer, orner » (v. attifer; FEW t. 17, p. 332a, s.v. *tipfôn), d'où est également dér. l'a. fr. tiffeure « parure, coiffure » (av. 1188, Partonopeu de Blois, éd. J. Gildea, append. I, 1186). Selon Esn., tif serait un empr. au dauph. tifo « paille » (cf. Mistral: tifo, estifo [...] fétu, chose de peu de valeur, en Dauphiné; FEW t. 13, 2, p. 456a, s.v. typhe). Esn. mentionne également un dér. tiffots « cheveux » (1879, récit de Doibel, souteneur, rapporté par Macé, Musée crim., 1890, p. 144: sa serait Casse-Bras qui vous rafraîchirais les tiffots [...] le bourreau se chargerait de vous couper les cheveux).
tillac 1. 1369 « pont supérieur d'un navire » (ap. A. Merlin-Chazelas, Doc. relatifs au clos des galées de Rouen, t. 1, no736, p. 208); 2. 1895 « plancher d'une embarcation » (Guérin Suppl.). Empr. à l'a. nord. þilja « planche », avec un suff. inexpliqué.
tique (parasite, acarien), tiquet Prob. empr., pendant la Guerre de Cent Ans, au m. angl. tike « id. »; cf. angl. tick « id. ».
Ital. zecca ; du germanique : angl. tick, danois, tege ; bas-allem. teck ; allem. Zecke, tique. (Littré)
Germanique, cf. anglais tick (en), allemand Zecke (de), neerlandais teek (nl). (wiktionnaire)
Le néerl. teek provient du proto-germ. *tikkōn-, *tikka-, *tīka.
tiqueté (marqué de petites taches) et tiqueter Mot pic. et wall. dér., à l'aide du suff. eté (v. -eter), d'un mot empr. au néerl. tik « légère piqûre » avec, prob., une infl. de tacheté*.