scherp (B) étroit schief (B) (prononcer skhîf) de travers (néerlandais: scheef) schorre (herbus, partie haute de la zone vaseuse d'un littoral) 1285 scor (Donat., Chartr. de Nam., p. 206, Chron. belg. ds Gdf.); 1420 schorre (Archives du Nord, B 4025,...
Lire la suitelucarne De l'a. b. frq. *lukinna « ouverture pratiquée dans le toit d'une maison », dér. en -inna de *luk « id., hublot », que l'on suppose d'apr. le néerl. luik « trappe; contrevent; volet, ... » (déjà luke « moyen de fermeture » en m. néerl.); m. b....
Lire la suitelie (vieux mot qui signifie joyeux, usité seulement dans cette locution : faire chère lie, faire bonne chère avec gaieté. FROISS., Ball. B., c.1362-1377, 10 On doit faire lie chiere Par raison as dolereus, (J'en prise bien le maniere) Et l'aumosne as...
Lire la suitelège 1681 « (bateau) vide ou incomplètement chargé » (Ordonnance de la marine ap. Isambert, Recueil gén. des anc. lois fr., t. 19, p. 315 : si le vaisseau (...) est contraint de faire son retour lege). Empr. au néerl. leeg « vide, sans chargement », contraction...
Lire la suitekermesse 1397 « (dans le nord de la France) fête patronale ». Empr. au flam. kerkmisse « fête patronale » (v. aussi ducasse, d'origine picarde); les premières attest. proviennent des départements du Pas-de-Calais et du Nord. Le mot s'est répandu au xixe...
Lire la suitehie Empr. du m. néerl.heie « bélier », par l'intermédiaire des Néerlandais occupés à des travaux hydrauliques en France; cf. ca 1200 hiier « frapper (un mur, etc.) avec un bélier, un maillet » (Antioche, éd. P. Paris, I, 187) [empr. du m. néerl. heien,...
Lire la suitegui (vergue) Empr. au néerl.giek, gijk de même sens (Bl.-W.1-5; Valkh., p. 155). guibol(l)e 1836 jouer des guibolles (Jargon ou Langage de l'Argot réformé ds Z. fr. Spr. Lit. t. 56, p. 215). Prob. issu par changement de suff. de la forme guibonne « jambe...
Lire la suitegrogner (et grognard) [1174-76 gronir « murmurer en signe de mécontentement » (G. de Pont-Sainte-Maxence, St Thomas, éd. E. Walberg, 5613)] fin xiie s. grognier « grogner » (en parlant d'un homme) (Moniage Guillaume, 2312 ds T.-L.); ca 1223 (en parlant...
Lire la suitegribiche Création fantaisiste de la lang. culin., peut-être issue du norm. gribiche subst. fém. « femme méchante dont on fait peur aux enfants » (Dum.), lui-même empr. du m. néerl. kribbich « grognon », cf. FEW t. 16, p. 386a. gribouille (Personne désordonnée,...
Lire la suitegréer Mot venu de l'Ouest, où il a développé les sens plus généraux de « mettre en état » et de « pourvoir de vêtements » (FEW t. 16, p. 55), empr. de l'a. nord. greida « équiper, arranger » (De Vries Anord.), cf. m. néerl. gereiden « id. », m. h. all....
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