• 3. Nos ancêtres, les Belges

     

    Au Ier siècle avant notre ère, Jules César mène la Guerre des Gaules. Le nord de la Gaule est donc habitée par les Celtes, et pour ce qui nous intéresse, les Belges : un ensemble de peuples celtes et de quelques peuples d'origine germanique mais vraisemblablement celtisés.

    « Toute la Gaule est divisée en trois parties, dont l'une est habitée par les Belges, l'autre par les Aquitains, la troisième par ceux qui, dans leur langue, se nomment Celtes, et dans la nôtre, Gaulois. Ces nations diffèrent entre elles par le langage, les institutions et les lois. Les Gaulois sont séparés des Aquitains par la Garonne, des Belges par la Marne et la Seine. Les Belges sont les plus braves de tous ces peuples, parce qu'ils restent tout à fait étrangers à la politesse et à la civilisation de la province romaine, et que les marchands, allant rarement chez eux, ne leur portent point ce qui contribue à énerver le courage : d'ailleurs, voisins des Germains qui habitent au-delà du Rhin, ils sont continuellement en guerre avec eux. » (Jules César, Guerre des Gaules, I, 1).

    C'est donc la division en de nombreuses factions qui fait la faiblesse des peuples de la Gaule.

    On a émis l'hypothèse de l'existence d'une langue belge. En tout état de cause, le celte des Belges est différent du celte des Gaulois. Ainsi le /p/ indo-européen s'est conservé (voir le nom du peuple Menapii, et la ville de Genappe, sur une racine *ab-/*ap-, désignant l'eau vive)1 ou a évolué en /x/ (voir le nom de l'Aisne, Axona). On note aussi la conservation du /kw/ (qui évolue généralement en /p/ en gaulois)(voir le nom de la Canche, Quantia). D'après Jules César, ils « se distinguent par leurs lois, us et coutumes et langues ».

    Les peuples celtes, les Belges (Belgae), de la région de l'aire picarde sont les :

    • Atrébates, qui vivaient dans ce qui correspondant approximativement à l'Artois et qui colonisèrent la Bretagne insulaire. Leur oppidum Nemetocenna (ou Nemetacon « le pays, le terrain appartenant au sanctuaire ») est devenu Arras,

    • Suessions (Suessiones de l'Axona (nom de l'Aisne, donc « peuple de l'Aisne »). Leur territoire se nommait le Soissonnais et sa capitale était Augusta Suessionum, Soissons, et ils sont très liés aux suivants,

    • Rèmes (Remi, les « premiers »), qui hormis en Champagne, avait un oppidum, le « Vieux-Laon », localisé à Saint-Thomas (Aisne), et qui pourrait être le fameux site de Bibrax, dont parle Jules César et près duquel il remporta en 57 av. J.-C. une grande et sanglante victoire contre les Belges coalisés,

    • Nerviens, leur capitale était Bagacum (gaulois *bagos hêtre, et suffixe -acum), Bavay, à l'est de l'Escaut, qui les séparait des Ménapes et des Atrébates,

    • Viromanduens (dont la traduction pose problème, « hommes-petits », « hommes-chevaux » (centaures), « ceux qui écrasent les hommes »), qui occupaient le Vermandois et donna son nom à Vermand, leur oppidum principal (et chef lieu durant le Bas-Empire, après Augusta Viromanduorum (Saint-Quentin) durant le Haut-Empire),

    • Morins (Morini, probablement le gaulois mori, mer, donc « ceux de la mer »), avec pour capitale administrative romaine (civitas) Taruanna, Terwaan en néerlandais qui deviendra Thérouanne en français. Leur principal port, Boulogne (Bononia), était également germanique à la fin du quatrième siècle, et ils sont à l'origine des premiers polders,

    • Bellovaques (Bellovaquii, « ceux qui luttent (bello) en hurlant (vac-) » ?), dans l'actuel département de l'Oise, qui ont donné leur nom à Beauvais, capitale fondée à l'époque romaine sous le nom de Caesaromagus, devenue Bellovacis au Bas-Empire,

    • Ambiens (Ambiani, « ceux qui sont des deux côtés » (de la Somme)), dont le chef-lieu était Samarobriva (pont sur la Somme, c'est-à-dire Amiens, nommé d'après le nom du peuple),

    • Silvanectes (Silvanectii, « ceux des forêts »), qui donnèrent leur nom à Senlis,

    • Véliocasses (Veliocassinus, « les bouclés » (casse), « modeste, honnête ou meilleurs » (velio-)), occupant le Vexin auquel ils donnent leur nom, cependant leur chef-lieu était Rotomagus, Rouen,

    • Vadicasses (Vadicassii), dont on ignore tout. On l'a longtemps confondu avec les Viducasses, les Véliocasses ou encore les Bajocasses. Ptolémée les situe « aux confins de la Belgique », d'autres au sud-ouest des Suessions ou à l'extrémité occidentale du territoire des Leuques. Le pagus gaulois des Vadicasses devient, sous les rois mérovingiens au VIIe siècle, le pagus Vadensis dirigé par un comites. Vadum devenu aujourd'hui Vez est le chef-lieu de ce pays. Sous les empereurs carolingiens au IXe siècle, ce pays ou district administratif se nomme Valesia.

    • Calètes (Caleti, probablement du gaulois caletos, dur), demeurant dans les actuels pays de Caux (auquel ils donnèrent leur nom), et pays de Bray.

     

    Les autres tribus belges sont les :

    • Leuques (l'oppidum de Nasium à Boviolles (département de la Meuse) semble avoir été un centre politique important et Toul en fut la capitale administrative),

    • Médiomatriques, dont l'actuel département français de la Moselle correspond à une partie de leur territoire,

    • Condruses (qui aurait légué leur nom à la région de Condroz, en Belgique),

    • Trévires (approximativement l’actuel Luxembourg et les régions avoisinantes),

    • Sègnes (à proximité de la rivière Ourthe),

    • Éburons (occupant les provinces modernes du Limbourg et de Liège en Belgique, au Limbourg hollandais, et à une partie avoisinante de l'Allemagne jusqu'à Aix-la-Chapelle),

    • Ménapiens (dont la civitas était organisée autour de l'oppidum de Cassel, en territoire Morin, leur territoire se situe dans des marécages longeant la bande côtière de la mer du Nord, correspondant à la Flandre maritime),

    • Caeroesi dans le territoire des Ardennes,

    • Pémanes, installé dans les Ardennes, certainement dans la région de la Famenne,

    • Aduatuques, entre le Rhin, la Meuse, la forêt Charbonnière et l'Ardenne,

    • Ambivarètes dont le territoire, dans la région des Éduens, n’est pas précisément localisé,

     

    Le territoire de ces tribus gauloises seront repris approximativement par les civitas romaines dans la Gaule belgique (Gallia belgica) :

    • le territoire des Suessions devient le Soissonnais, l'actuel arrondissement de Soissons (et de Château-Thierry) ;

    • une partie du territoire des Rèmes deviendra le Laonnois, actuel arrondissement de Laon (au nord de Soissons) ;

    • le territoire des Viromanduens deviendra le Vermandois, assimilé à l'arrondissement de Saint-Quentin, au nord-ouest de l'Aisne ;

    • le territoire des Bellovaques se transforme en l'actuel département de l’Oise (comprenant le Beauvaisis) ;

    • le territoire des Silvanectes devient une partie du département de l'Oise (le Senlisis) et l'ancien département de Seine-et-Oise (actuels départements de l'Essonne, du Val-d'Oise (comprenant le Valois) et des Yvelines) ;

    • les Veliocasses (et des Vadicasses ?) habitaient le Vexin actuel, partagé entre Vexin français (à cheval sur le Val-d'Oise, les Yvelines, et l'Oise) et Vexin normand (à cheval entre l'Eure et la Seine-Maritime) ;

    • le territoire des Ambiens devient le département de la Somme (comprenant la bande côtière du Ponthieu) ;

    • le territoire des Calètes est les actuels Pays de Caux (ouest de la Seine-Maritime) et Pays de Bray (à cheval sur les départements de Seine-Maritime et de l'Oise) ;

    • le territoire des Morins, la Morinie, s'étendait de l'embouchure de l'Escaut, deviendra l'arrondissement de Saint-Omer ;

    • le territoire des Nerviens comprenait les provinces modernes belges du Hainaut (comprenant la Thiérache, le Cambrésis et la Flandre wallonne), du Brabant (wallon et flamand), plus au nord, la province d'Anvers et encore plus au nord, la province hollandaise du Brabant du Nord, ainsi qu'en France le Sud et l'Est du département du Nord, où se trouve l'actuelle Bavay et deux oppida celtiques : Flaumont-Waudrechies et Estrun.

    • le territoire des Artrébates devient l'Artois ;

     

    Les Belges seront soumis à Rome durant quatre siècles et demi.

    À l'époque d'Auguste, la province de Belgique comprenait les cités suivantes :

    • Ciuitas Remorum, capitale : Durocortorum (Reims),
    • Ciuitas Siluanectum, capitale : Augustomagus (Senlis),
    • Ciuitas Suessionum, capitale : Augusta Suessionum (Soissons),
    • Ciuitas Bellouacorum, capitale : Caesaromagus (Beauvais),
    • Ciuitas Ambianorum, capitale : Samarobriua (Amiens),
    • Ciuitas Viromanduorum, capitale : Augusta Viromanduorum (Saint-Quentin),
    • Ciuitas Atrebatium, capitale : Nemetacum (Arras),
    • Ciuitas Neruiorum, capitale : Bagacum Nerviorum (Bavay),
    • Ciuitas Leucorum, capitale : Tullum (Toul),
    • Ciuitas Treuerorum, capitale : Augusta Treverorum (Trèves),
    • Ciuitas Mediomatricorum, capitale : Divodurum (Metz),
    • Civitas Tungrorum, capitale : Atuatuca Tungrorum (Tongres).

    Jean-Louis Cadoux écrit que « la ''proto-Picardie'' s'articule autour d'un noyau de trois civitates, les Atrébates, les Ambiens et les Bellovaques. Vue de haut la ''proto-Picardie'' correspondrait assez bien à celle de la Belgique seconde, qui séparait ce territoire de la Lyonnaise seconde où se trouvait Lutèce. »2

    Tournai, Amiens, Beauvais, Soissons, Saint-Quentin, Cambrai, Bavay, Cassel, Arras, Thérouanne et Boulogne-sur-Mer étaient déjà des agglomérations mérovingiennes (vicus), et Tournai sera une des grandes villes du XIIe-XIIIe siècles. Dans le Douaisis et le Valenciennois, plus du tiers des communes actuelles tirent leur nom d'une cité gallo-romaine.

    Dioclétien (244-311) réorganise la province en deux nouveaux territoires, prenant les noms de Belgique première, Belgica Prima avec Trévires, Leuques, Médiomatriques et Verodunenses faisant suite à la précédente ; et de Belgique seconde, Belgica Secunda avec les autres tribus, dont la Ciuitas Camaracensium est l'ancienne ciuitas Nerviorum (avec pour nouveau chef-lieu : Camaracum – Cambrai), la Ciuitas Catalaunorum, séparée de la ciuitas Remorum (chef-lieu : Catalaunum – Châlons-en-Champagne) et la Ciuitas Bononensium est séparée de la ciuitas Morinorum (chef-lieu : Bononia – Boulogne-sur-Mer). 

    Les provinces historiques du Nord-Pas-de-Calais sont : Flandre, Artois, Hainaut, Cambrésis, Boulonnais, Calaisis. Pour la Picardie, c'est plus compliqué : seuls la totalité de la Somme, le Nord de l'Oise et le Nord de l'Aisne constituaient l'ancienne Picardie (qui intégrait le Boulonnais). La majorité de l'Oise faisait partie du domaine royal (c'est-à-dire l'Île-de-France). On y trouvait alors le Vexin français au sud-ouest (en opposition au Vexin normand), le Valois (au sud-est) et le comté de Clermont (au centre). Dans l'Aisne, le Soissonnais appartenait aussi au domaine royal. Reste le nord-est de l'Oise qui était l'évêché de Noyon.

    Le substrat pré-celtique est assez mince et diffère très peu de ce qu'on trouve en français. Walter von Wartburg comptabilise 81 mots environ d'origine gauloise en Picardie. Cela est faible par rapport au 108 du Berry et Bourbonnais ou au 110 de l'Auvergne, la Marche et le Limousin. Cela prouverait bien le caractère hétérogène du peuplement de cette région à l'arrivé du latin, même si « un passage célèbre de saint Jérôme nous induit même à croire que [le celtique] était resté au IVe siècle la langue des populations rurales du pays des Trévires. Mais il n'avait plus qu'une existence languissante et il ne devait pas survivre à l'Empire. »3

    Signalons la racine *car/*cal, qui a donné caillou en français, calanque (par le provençal) et chalet (par un dialecte roman de la Suisse). Mais aussi cayeux : Cayeux-sur-Mer donnerait au normand le nom de la moule (Robin, Glossaire du patois de l'Eure), car les moules viendrait de là par bateaux cayolais pour être vendu ensuite en Normandie. Cependant des moules venant aussi des bancs situés à l'embouchure de la Seine. On parle aussi dans une chanson des caïeux d'Isigny, c'est encore se que criaient les marchands de Cherbourg. On signale encore dans la Somme un Caix et un Cayeux en Santerre (ainsi que Chail dans les Deux Sèvres et Chailles, dans le Loir et Cher, puis la Butte Chaillot à Paris).

    Tous ces noms viennent de la racine gauloise *caljo- « pierre », lui-même formé de la base *cal-, qui donna le latin callum « cal, durillon » et est représentée dans de nombreux noms de lieux. Quai également vient de la même racine.

    « Quelle qu'ait été leur origine ethnique, Celtes ou Germains, les Belges, une fois passées sur la rive gauche du Rhin, participèrent davantage à la vie de la Gaule qu'à celle de la Germanie. »4 

    En effet, on retrouve dans ces dialectes d'oïl du nord également des racines gauloises, dont voici le témoignages survivant en picard (et français) :

    • *brin(n)a > brennus > brin (fr. bran, bren),

    • *wōredos > para-veredus > palefroi,

    • *lankia > lancea > lance,

    • *rīg- > rex > roi,

    • *wassalo-/*wossalo- > vassallus > vassal,

    • *baski > bascauda > bâche (ang-norm. bascat qui devient basket en anglais),

    • benna > banne et benne,

    • *balcos > bauche (fr. bauge),

    • *bacc- > beccus > bec,

    • *bergina > *barica > berche (fr. berge),

    • *bebros > beber > bièvre (« castor »),

    • *dragenos > dragenus > fourdrène, fourdérène (fr. prunelle, fruit),

    • *bucco > buccus > bouc (et boucher),

    • *bawa > boue,

    • *soro > ordeolum > uriot en picard et oriou/seuroûy en wallon (orgelet, compère-loriot),

    • *kammin- > camminus > quémin (fr. chemin),

    • *crinare > cran (et crénelé, créneau),

    • *cleta > clida > cloie, cloion, cloian (fr. claie puis clayette et cloyère),

    • *olca > ouche (potager clôturé),

    • *ard(u)- > *ardesia > ardoise, ainsi qu'Arduenna > Ardennes et arduus > ardu,

    • *ambactos > ambactus > embassee (ayant donné l'anglis ambassy) > ambassade,

    • *krosu- > *crosus > creux et creuses, formation sèche (« vallée sèche ») typique des pays crayeux, courantes en Picardie et dans le Nord-Pas-de-Calais, et plus particulièrement dans le Pas-de-Calais,

    • *duno > néerl. duin > dûne

    • *gallo- > gallet et gallica > galoche,

    • *gaba > gabarus > gave (qui donne en fr. gaver),

    • *ligisja > ligitia > lise (fr. glaise),

    • *talapaci- > talavacius > taloche (spatule à mortier, fr. talevas),

    • *gos- > geusiae > gosier,

    • *marga > margouiller (fr. magouiller),

    • *meina > mina > mine,

    • *venna > venna > vanne (cloison),

    • *caio > caii > quai (d'origine picarde, en fr. chai),

    • *frogna > frongner (qui donne en fr. renfrogner),

    • cohuta > cohue

    • *rusca > rusca > ruche,

    • *gansko > gascaria > gaskière (fr. jachère, qui semblerait venir du picard),

    • *mesigu > miègue (petit lait qui donne en fr. mégauder puis mégot),

    • *ker- > *cerinca > séran (peigne à chanvre ou à lin),

    • *soccos/*succos > soccus > soc,

    • *tsukka > choque (fr. souche),

    • *uernos > vernum > verne (fr. aulne, vergne dans certains dialecte),

    • *suteg- > sutis > seu (fr. soue « étable à porc »),

    • *crei- > crienta > crincher et wallon crinci (fr. secouer, vanner),

    • *bilia > billia > bille (de bois), d'où habiller (préparer d'abord une bille de bois) et billard,

    • *ancorago (saumon du Rhin) ancoravus > ancreu en picard et ancrawe en wallon (femelle du saumon, saumon à crochet),

    • *karro- > carrus > car, cabrouet et cabarouet, carin,

    • *mukyare > mucher (anc.fr. musser)...

     

     

    1 Henri Laurent, Notre histoire, in Encyclopédie belge, La Renaissance du Livre, Bruxelles, 1933, p.26. 

     

    1 -apa, -apia (celte ap, "eau") : l'Aa (nom d'une rivière dans le Nord et encore en Belgique et aux Pays-Bas) et Aix-la-Chapelle (Aachen) descent de là en même temps que du latin Aqua, du fait de ces eaux thermales. Puis citons les formes :

    -pe, -eppe : Annappes (Nord), Antreppes (affluent de la Sambre entre le Nord et l'Aisne), Antreppes (canton de Vervins), Scarpe (près de Cambrai), Guemps (Pas-de-Calais), Eppes (Aisne)... En Belgique : Autreppe, Fleppe, Genappe, Gileppe, Gulpe, Helpe, Jaspe, Jemappe, Jemeppe, La Hulpe, Oteppe, Otreppe, Suippe, Tourneppe, Wilp, Wiseppe... Aux Pays-Bas : Brunnepe (Gueldre), Hunnep et Wesepe (Overyssel), Gennep (Limbourg, Brabant sept. Gueldre), Erp (Brabant serpt.), Epe (Gueldre)...

    -fe, -effe : Aineffe, Boneffe, Crelf, Floreffe, Haneffe, Laneffe, Meeff, Jeneffe, Marneffe, Seneffe, Sombreffe, Waleffe, Alphen (affluent de la Dendre, auj. Bell qui a donné son nom aux localités de Bydalfenbrugge, Alphenblock, Opalphen, Neeralphen, Teralphene)...

    - ve : Amblève, Ave, Modave, Mouzaive...

    -ona, -ana (celte, "cours d'eau, ruisseau" : Agniona (Aa), Altona, Axona, Bevrona (ruisseau des Castors), Diona, Flona, Graona, Ladona, Lehona, Retona, Salmona ou Salmana, Struona, Logana (Lahn)...

    2 Serge Lusignan, Diane Gervais, « Picard » et « Picardie », espace linguistique et structure sociopolitiques, août 2008, p.22 (http://www.u-picardie.fr/LESCLaP/spip.php?article250).

    3 Godefroid Kurth, La frontière linguistique en Belgique et dans le nord de la France, Volume I, in Mémoires couronés, vol. 48, 1895, p.526-527.

    4 Henri Laurent, Notre histoire, in Encyclopédie belge, La Renaissance du Livre, Bruxelles, 1933, p.26.

     


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