• HI

    hie    Empr. du m. néerl.heie « bélier », par l'intermédiaire des Néerlandais occupés à des travaux hydrauliques en France; cf. ca 1200 hiier « frapper (un mur, etc.) avec un bélier, un maillet » (Antioche, éd. P. Paris, I, 187) [empr. du m. néerl. heien, de même sens] et son subst. verbal hie « coup » surtout employé en a. fr. dans les expr. a hie « avec force, à coups redoublés » (1176-81, Chr. de Troyes, Chevalier Lion, éd. M. Roques, 6142), a une hie « d'un coup » (1174-77, Renart, éd. M. Roques, 5605). Le passage de -ei- à -i- s'explique sans doute par l'infl. des verbes à alternance vocalique tels que preier : prie, neier : nie, empeirier : empire. FEW t. 16, p. 189b.

    hisser    Empr. du b. all. hissen « hisser » (cf. m. néerl. hischen, hijschen, de même sens), de formation onomatopéique. La forme nasalisée hinser est sans doute due à la volonté de rendre le bruit sourd que fait la corde sur laquelle on tire, cf. FEW t. 16, p. 209 b.
    Origine néerl. pour Henriette Walter.