• Journées du patrimoine : combats de coqs dans le Pas-de-Calais

    Journées du patrimoine : combats de coqs dans le Pas-de-Calais

    Publié le 11.09.2012, 17h33 | Mise à jour : 18h32

    Généralement entourés de discrétion, des combats de coqs seront organisés dimanche à Laventie, dans le Pas-de-Calais, seule région de France métropolitaine où cette tradition est encore autorisée, à l'occasion des Journées du patrimoine. | DR

    Les combats de coqs sont généralement entourés de discrétion. Mais à Laventie (Pas-de-Calais, seul département de métropolitaine, avec le Nord, où cette tradition est encore autorisée), ces combats seront organisés dimanche, devant le grand public, à l'occasion des Journées du patrimoine. «La des coqueleurs du Nord de la va organiser des combats de coqs dans la salle des fêtes, afin de faire connaître cette ancienne tradition locale aux non initiés», a expliqué Daniel Legillon, premier adjoint au maire de cette commune de près de 5 000 habitants.

    Les combats de coqs ont leurs partisans et leurs détracteurs. En France, ils sont interdits, sauf «dans les localités où une tradition ininterrompue peut être établie» en vertu de la loi du 8 juillet 1964 qui interdit toutefois la création de nouveaux gallodromes. Le Nord-Pas-de-Calais compte plus d'un millier de coqueleurs et une cinquantaine de gallodromes. Et pour ces journées du patrimoine, le gallodrome de Chocques sera transféré à Laventie.

    L'occasion rêvée de la municipalité de Laventie pour faire également «connaître les Combattants du Nord», race de volatiles destinée au combat, selon l'élu, Daniel Legillon. «Le jour où il n'y aura plus de combats de coqs, il n'y aura plus de Combattants du Nord, comme il n'y aura plus de taureaux camarguais ou espagnols avec la suppression des corridas», a t-il déploré.

    Un combat dure six minutes et oppose deux coqs âgés d'au moins un an dont les ergots ont été rabotés et remplacés par une aiguille métallique «piquante, mais pas tranchante», selon l'élu. «C'est un peu comme à la boxe», compare Bernard Legillon, le seul coqueleur de Laventie. «Le coq qui se sauve ou se couche pendant au moins trois minutes a perdu. Un combat ne se termine pas nécessairement par la mort d'un coq. Il peut aussi y avoir égalité», explique-t-il. «Certains trouvent ça barbare, sans même avoir jamais vu de combat de coqs. Ils pourront juger en connaissance de cause», estime celui qui élève une cinquantaine de Combattants du Nord.

    Les coqs tués ou ceux que les blessures ont rendu inaptes au combat sont revendus pour un usage culinaire. «Ces coqs ne sont nourris qu'avec des graines et leur viande est très recherchée», souligne Daniel Legillon. Pour assister à ces combats, l'accès est de 3 euros le ticket.


    Vidéo: Dans l'arène des combats de coqs dans le Nord


    Dans l'arène des combats de coqs dans leparisien

    LeParisien.fr
    A 1'38, une prononciation picarde du verbe au pluriel : "Si vous les mettez devant une glace, i frapptent dans la glace".

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