Voilà qu’aujourd’hui, cette peur me poursuit et j’entends la journaliste parlait de ce cher dernier dictateur de l’Europe (pays qui utilise aussi l’alphabet cyrillique, eh oui, ils sont bien plus qu’on ne le pense) : Lukatchenko… car c’est bien comme ça que son nom a été prononcé tout le long de son intervention…
On voit ici qu’il est pourtant bien transcrit (ce qui est rare), c’est-à-dire non à l’anglaise Lukashenko, mais voilà qu’on le prononce mal… à savoir Lukatchenko, au lieu de Lukašenko. Peut-être d’introduire et de familiariser les transcriptions latines des autres langues slaves du continent serait une bonne solution et un signe d’ouverture… Je suis même prêt à renoncer à cette vieille habitude qu’on avait de tout traduire, même les noms, comme on l’a fait avec Alexandre Sergueïevitch Pouchkine, Théodore Mikhaïlovitch Dostoïevski, Ivan Sergueïevitch Tourgueniev, Michel Iourievitch Lermontov, Antoine Pavlovitch Tchékhov, Léon Nikolaïevitch Tolstoï… pour les voir écrit Aleksandr Sergejevič Puškin, Fjodor Mihajlovič Dostojevski, Ivan Sergejevič Turgenjev, Mihail Jurjevič Ljermontov, Anton Pavlovič Čehov, Lev Nikolajevič Tolstoj… cela m’évitera même de devoir les déchiffrer quand ils sont retranscrits à l’allemande, deuxième bon point : Alexander Sergejewitsch Puschkin, Fjodor Michailowitsch Dostojewski, Iwan Sergejewitsch Turgenew, Michail Jurjewitsch Lermontow, Anton Pawlowitsch Tschechow, Lew Nikolajewitsch Tolstoi… cela nous fera tous économiser en caractère d’ailleurs, en ces temps économiques difficiles, cela n’est pas négligeable.